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2024Raoul Dufy - Carnet

Carnet
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Détails techniques
  • 21.05.2024
À propos Raoul Dufy

Le 21 mai 2024, La Poste émet, un carnet de douze timbres- poste qui met en lumière des aquarelles de fleurs créées par Raoul DUFY. Elles ont illustré l’ouvrage de Colette, Pour un herbier.

« Les fleurs qui portent les couleurs » ont toujours inspiré Raoul Dufy. Entre 1910 et 1928, il exécute de nombreux motifs floraux stylisés dans ses travaux décoratifs pour les entreprises textiles du couturier Paul Poiret et du soyeux lyonnais Bianchini-Férier. Dans les années 1940, il dessine et peint des fleurs lors de séjours dans le Midi. L’amour que Dufy porte aux fleurs rejoint son intérêt pour les jardins : il observe la nature en jardinier et non en botaniste.

Afin d’illustrer l’ouvrage de Colette, Pour un herbier, Dufy crée au début des années 1950 douze aquarelles de fleurs. Il représente aussi bien des essences nobles, comme la rose, le lys ou l’arum, que des fleurs des prés rassemblées en bouquets. « Un bouquet, c’est un peu un feu d’artifice », considère Dufy. Les fleurs traitées en gros plan se détachent sur le papier blanc, comme s’il voulait en faire le portrait. Il n’en propose pas une description précise à la manière des albums de botanique : il cherche plutôt à capter leur singularité. La facture est très libre et se caractérise par une dissociation entre la forme et la couleur, devenue indépendante.

Le peintre tire parti de la technique de l’aquarelle et fait preuve d’une grande spontanéité. Il dit à ce sujet : « L’aquarelle est peut-être le moyen de peindre qui laisse le plus de liberté à l’improvisation. » Pour rendre ses motifs plus fluides, il humidifie son papier avant de peindre : les couleurs apparaissent diluées et transparentes. Cette technique suppose une grande rapidité d’exécution, car l’artiste ne dispose que d’une vingtaine de minutes avant que le papier ne soit sec. Dufy dessine directement d’après le motif au moyen d’un pinceau imbibé de couleur, sans esquisse préalable au crayon.

Colette, enthousiasmée par les illustrations de Dufy, en a ainsi fait l’éloge : « C’est un commentaire éclatant que donnèrent, au revers de mes textes intitulés Pour un herbier, les aquarelles de Dufy. Quel autre objectif serait digne des corolles, des tiges inclinées que sur douze pages, la main de Dufy glorifia [...] ? Que fût devenu mon petit essai botanique, privé de Dufy ? »