Il y a 100 ans, en décembre 1924, le Technion, Institut de technologie d’Israël, accueillait sa première promotion de 17 étudiants, composée d’une femme et de 16 hommes. Leurs études, principalement axées sur l’architecture et l’ingénierie de la construction, se déroulaient dans le bâtiment désormais historique du Technion, dans le quartier Hadar de Haïfa. La plupart des professeurs étaient des professeurs juifs qui avaient récemment immigré d’Europe et connaissaient à peine l’hébreu, et l’infrastructure d’enseignement était extrêmement limitée. Néanmoins, l’une des dix meilleures universités de recherche technologique du monde est née de ces modestes bancs de bois de cette première promotion.
Le Technion a jeté les bases du jeune pays et a été étroitement lié à son développement depuis sa création. Je ne connais aucune autre université au monde dont l’influence sur le pays où elle est située soit comparable à celle du Technion sur l’État d’Israël. Comme le disait feu Shimon Peres : « Israël a de la chance que le Technion ait précédé l’État d’un quart de siècle et non l’inverse. »
Le Technion et ses anciens étudiants ont toujours soutenu le développement de l’infrastructure civile et sécuritaire d’Israël. Au cours de ces premiers jours, une approche unique de la recherche et de l’éducation a été intégrée au Technion, de sorte qu’en plus d’aspirer à l’excellence dans la recherche et l’éducation comme toutes les universités de recherche, nous ressentons également un profond sentiment de responsabilité envers la sécurité, l’économie et la société d’Israël.
Quatre lauréats du prix Nobel sont issus du Technion :
Le professeur Avram Hershko, le professeur Aaron Ciechanover, le professeur Dan Shechtman et le professeur Arieh Warshel, diplômé du Technion.
En plus des campus de Haïfa, le Technion dispose aujourd’hui de deux campus internationaux en Chine et à New York.
Si nous avons pu accomplir tout cela au cours des 100 premières années, imaginez ce que l’avenir nous réserve. Prof. Uri Sivan, président du Technion.